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Entretien exclusif avec Laurent Massias
Expert français et Directeur technique national adjoint

de la Fédération française de triathlon
« … Ce stage a été profitable et a permis de renforcer un petit plus

les compétences, chez ces éducateurs et éducatrices »

Laurent Massias

 

Du 24 au 27 août 2023, 27 stagiaires dont 22 du Bénin et cinq du Niger ont pris part à un stage international de niveau 1 d’entraineurs de triathlon à Porto-Novo au Bénin. A l’issue de la formation, nous avons tendu notre micro au formateur, l’expert français et DTN adjoint de la Fédération française de triathlon Laurent Massias. Dans cet entretien exclusif qu’il a accordé à la rédaction du site jipsportsbenin.com, il dresse le bilan de quatre jours de travail avec ses apprenants avant de lever un coin de voile sur les possibilités qui peuvent s’offrir à ces derniers pour la suite. Lisez-plutôt !!!

Bonjour monsieur Massias. Vous avez animé après Sègbohouè, un stage international de Triathlon, du 24 au 27 aout 2023 à Porto-Novo. Quel bilan peut-on dresser à la fin de quatre jours de travaux acharnés avec vos stagiaires béninois et nigériens?
Mes premières impressions, c’est que ce stage a été profitable aux stagiaires. J’ai pu me rendre compte pendant les différentes interventions que ces derniers suivaient bien, et qu’ils étaient impliqués dans ce qu’on était entrain de dire et les cours étaient très interactifs. Aussi, le fait d’avoir eu les mêmes stagiaires que l’année dernière à Sègbohouè a permis de renforcer un petit plus les compétences, chez ces éducateurs et éducatrices et c’est ce choix là qui avait été fait.

Les stagiaires sont tout à fait satisfaits, à part quelques difficultés qu’ils ont rencontrées tout au début du stage, au niveau de la natation, sans oublier leur joie exprimée pour la préparation physique. Dites-nous, est-ce les mêmes impressions que vous ressentez ?
Oui, mais pas vraiment de difficultés. Mais on a fait le choix de mettre l’accent sur une journée tout entière sur l’enseignement de la natation chez les enfants, parce que c’est une discipline qui est peut-être un petit peu plus difficile que le vélo et la course à pied à acquérir. C’est quelque chose que l’on doit débuter jeune. Mais le choix avait été vraiment fait de mettre l’accent sur l’enseignement cette discipline. Après, il y avait deux autres alternatives qui ont été abordées pendant les quatre jours. Au nombre de celles-ci, on a le triathlon sous l’angle de la santé, le bien-être dans une pratique de loisirs et puis une troisième intervention, qui a porté sur la préparation physique et la musculation adaptées pour le triathlon.
 

Laurent Massias  (au milieu) entouré des président des fédérations

de triathlon du Niger (extrême gauche) et du Bénin (extrême droite)
 

Vous avez eu dans l’effectif de vos apprenants, cinq stagiaires venus du Niger. Et lorsqu’on parle du Niger, on pense à un pays sahélien. Dites-nous, est-ce-que vous avez eu l’impression qu’ils ont eu quelques difficultés du côté de la natation qui fait quand partie intégrante du triathlon ?
Sur le coup, non. Puisque des cinq apprenants qui étaient là, quatre sont de très bons nageurs. Les deux filles sont d’anciennes nageuses et il y avait deux garçons qui étaient aussi de bons nageurs donc malgré le fait que ce soit un pays du sahel où il y a moins d’eau et pas de mer.

Notre entretien tire à sa fin. Mais avant, une question qui trottine dans la tête de vos stagiaires, c’est bien celle de la suite à donner à ce deuxième stage de Porto-Novo. A quoi peuvent-ils s’attendre dans les jours, les semaines, les mois, les années à venir ?
Alors la suite, elle peut être faite sur plusieurs angles. En effet, ce sont les mêmes personnes qui ont participées à deux formations de suite et je vois trois suites possibles. La première, c’est de continuer avec le groupe que l’on avait-là et faire en sorte que cette vingtaine d’éducateurs et éducatrices du Bénin, renforcent encore plus leurs compétences de façon à devenir de bons experts dans cette discipline. Un second choix qui peut être fait, c’est repartir avec une promotion neuve, c'est-à-dire stagiaires et de tout reprendre à zéro. Ce qui pourrait être aussi intéressant, c’est de faire une formation sous la forme d’un stage avec les athlètes. C’est-à-dire, faire en sorte que les entraîneurs qui ont été formés soient en situation d’entraînement auprès d’athlètes pendant un stage. Ça ferait, qu’on va mixer un peu le côté de la formation et de l’entraînement. Et ce type de mission, je l’ai déjà vécu dans d’autres pays en Afrique et c’est intéressant. Mettre les entraîneurs en situation concrète d’entraînement et observer… Faire des aller / retour, des débriefings. Qu’est ce qui a été mis en place ? Qu’est ce qui a fonctionné ? Qu’est ce qui n’a pas fonctionné ? Pourquoi ? Autant de préoccupation qui pourraient être aussi une voie pour la suite.

Propos recueillis par René José SAGBO

(sagborene@gmail.com)

Site Jipsportsbenin.com,  Mardi 29 Août 2023 (22h14mn)

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