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Actualité !!!                     Actualité !!!

 
 
 

Médias / Code de  l’information et de la communication

en République du Bénin :

Le Réseau des journalistes de sport au Bénin outille les journalistes sportifs  

(Les moments forts en images : Cliquez ici)

Vue du présidium

 

Dans le cadre de la relance de ses activités pour l’année 2015 et conformément à son plan d’action, le Réseau des journalistes de sport au Bénin (RJSB) a organisé à la salle de conférence du Comité national olympique et sportif béninois (CNOSB), à l’attention des reporters et journalistes sportifs le jeudi 30 avril 2015 dernier, une communication sur « le code de l’information et de la communication en République du Bénin » adopté. Animé par Wilfried Léandre Houngbédji, journaliste, chroniqueur et secrétaire général de l’Observatoire de la déontologie et de l’éthique dans les médias (Ode), cette rencontre à la vingtaine de participants de prendre connaissance du contenu de cette « bible » du journaliste à travers ses innovations, notamment la suppression des peines privatives des libertés pour ce qui concerne les délits de presse.  

 « Le code de l’information et de la communication en République du Bénin » voté le 22 janvier 2015 connaît des avancées même si des points  méritent encore  d’être améliorés ». Ainsi s’est exprimé le communicateur Wilfried Léandre Houngbédji. Mais avant, il a rappelé que l’objectif visé au départ par les associations de la presse professionnelle était de « parvenir au vote  d’un code sans des peines privatives des libertés ».

« De façon générale, les peines privatives de liberté ont été retirées du texte pour ce qui est des délits de presse : diffamations, injures, offenses au chef de l’Etat, mais sont maintenues en ce qui concerne les crimes commis par voie de presse »a averti monsieur Houngbédji. Il a insisté sur le fait que « la diffamation envers les cours tribunaux, les forces armées et de sécurité, les corps constituées ou les injures sont sanctionnés d’une amende allant jusqu’à 10.000.000 FCFA selon les cas. Ceci est une conséquence de la suppression des peines de prison relativement à ces délits. Les amendes n’excluent  pas les dommages et intérêts. Les organes de peine peuvent donc être amenés à fermer du fait de ces amendes très élevées ». Pour ce qui concerne les conditions de création des organes de presse, le code « ambitionne d‘instituer une véritable entreprise de presse viable et mettant les employés dans des conditions de travail acceptable en exigeant l’application de la convention collective applicable aux médias ». En outre, «il institue un fonds d’aide au développement des médias, établit aussi une obligation pour l’Etat d’assurer le financement des organes de presse de service public.

 

Wilfried Léandre Houngbédji

 

Plus généralement, selon Wilfried Léandre Houngbédji, le code de l’information et de la communication induit des avancés pour le monde médiatique :

 

**) En organisant l’accès aux sources public de l’information et la sanction des agents de l’Etat qui ferait obstacle à la jouissance de ce droit ;

 

**) En organisant la publicité et en sanctionnant notamment les dérapages dans ce secteur ;

 

**) En allongeant aussi par exemple le délai de l’exception de vérité de sept à quinze jours. La section de vérité, c’est lorsqu’on est sanctionné pour injure, diffamation et que nous offrons la possibilité au tribunal de prouver la vérité des faits que nous avons apportés. Quand on est assigné, on a la possibilité de faire l’exception de vérité ; ça suppose que nous ayons les preuves de ce que nous avons écrit. Donc, en répondant à la convocation du tribunal, nous disons au juge ou au procureur qui nous poursuit.

 

Notons au passage que pour le communicateur, en dépit de ces avancées, on peut déplorer que le texte voté assujettisse les délits de presse à la prescription triennale. La prescription est de trois ans. Cela veut dire que journaliste ou l’organe qui écrit n’importe quoi et qui diffame peut être poursuivi pendant trois ans. C’est dire que les personnes victimes de nos écrits et productions, ont le droit de défendre leur droit. Et ils ont trois ans pour nous  demander des comptes par rapport à ce que nous avons écrit.

Notons enfin qu’au nombre des faiblesses du code selon monsieur Houngbédji, l’une d’elle, « c’est de ne pas avoir prévu par exemple que quelques soit le cas de figure, l’exécution d’une décision de justice ne doit pas entraîner la fermeture d’un organe de presse ».

 

 

 La Cellule de Communication

 RJSB, Lundi 04 Mai 2015 (00H10MN)

Adresse : 03 BP 2253 - Cotonou (Bénin)    • Email : reseaurjsb@gmail.com

Téléphone : (+229) 94 06 23 93 / 97 07 87 70 (Président) / (+229) 96 69 02 00 (Secrétaire Général) / (+229) 97 86 85 56 (Trésorier Général)