«Qu’est-ce que la charte
typographique ? (approche
sémantique et tissu
professionnel), règles
conventionnels, exercices
pratiques, etc. ». Voilà ce
que l’on peut retenir du contenu
du séminaire de formation
organisé par le Réseau des
journalistes de Sport au Bénin
et animé par monsieur Titus
Folly, Formateur/Consultant
médias et ex secrétaire général
de l’Union des professionnels
des médias du Bénin. Ainsi,
vingt-huit reporters sportifs
ont été initiés à l’ensemble des
règles qui d’une part, donne à
la profession son identité puis
d’autre part codifie l’écriture
d’un article de presse. C’est
dire que désormais outillés, les
professionnels de la plume
sportive peuvent désormais
s’identifier par rapport aux
autres catégories littéraire. Et
pour monsieur Titus Folly le
formateur, c’est une révolution
qui s’annonce, du fait des
résistances voire conflit qui
pourraient naître au sein des
rédactions. Il a donc exhorté
les reporters sportifs à ne pas
céder et à s’adapter aux règles
qui codifient les règles de
l’écriture d’un article, la
charte typographique ayant
longtemps constitué un handicap
pour les journalistes béninois.
Mais avant, le vice-président de
la Haute autorité, de
l’audio-visuel et de la
communication, Souleymane
Ashanti, présidant la cérémonie
d’ouverture a félicité le Réseau
des journalistes de Sport au
Bénin pour avoir initié cette
formation : « C’est une bonne
chose de vouloir outiller les
journalistes sportifs. Ce que je
souhaite, c’est que vous
continuez à être organisé. Pour
ma part, je suis très heureux
être parmi vous. Je préfère vous
le dire parce que c’est la
thématique dans laquelle je me
sens le mieux, le sport » a
d’entrée déclaré le Conseiller
Ashanti. Il a profité pour
saluer la qualité du formateur,
qui demeure un pilier de la
presse au Bénin en matière de
formation : « Je me rappelle
quand il était Patron de
« l’Aurore ». Le matin, on sait
qu’il y a du rouge et du noir,
avec « l’Aurore » au milieu. Dès
qu’on voit la présentation, on
sait qu’elle formule et a façon
de faire la manchette. Et ça,
tout le monde le sait, c’est la
touche de Titus Folly »
a-t-il poursuivi avant de lancer
à l’endroit des participant : « Je
vous exhorte à suivre les
conseils qu’il vous donnera.
C’est important pour nous ».
Le Président du RJSB René SAGBO
(à droite)
et le Vice-président de la HAAC
Souleymane Ashanti
Le vice-président de la HAAC a
profité pour féliciter monsieur
René SAGBO, Président du Réseau
des journalistes de Sport au
Bénin pour le travail qu’il abat
depuis plusieurs années pour le
sport béninois : « Je
voudrais personnellement
remercier monsieur Sagbo. J’ai
beaucoup d’estime pour lui.
C’est un journaliste émérite
aussi. Vous savez, c’est le seul
et unique journaliste béninois
qui vote pour le ballon d’or. Et
ça, c’est un mérite qui lui est
reconnu pour le travail
professionnel qu’il fait parce
que dans le métier de
journaliste sportif, c’est un
métier où on ne cohabite pas
avec les intérêts financiers
comme les journalistes
économiques par exemple. On ne
gagne pas grande chose quand on
veut s’investir dans ce métier à
part peut-être la notoriété,
celle qu’il a aujourd’hui de
pouvoir donner la voix du Bénin
pour désigner le meilleur
footballeur du monde. Et c’est
pour ça, que je voudrais le
remercier pour le parcours parce
que j’ai suivi un peu au milieu
des années 2000 quand il avait
commencé par lancer le site
exclusivement dédié au sport
(Ndlr : Jipsports
(www.jipsportsbj.info)) ».
Enfin, monsieur Ashanti a
exhorté les journalistes à la
spécialisation en cette veille
de révolution dans
l’environnement de l’audiovisuel
où déjà en 2015, nous serons à
l’ère du numérique : « Le
plus important pour la HAAC, il
faut que je vous le précise,
c’est de faire en sorte que les
spécialistes soient reconnus. Et
je pense que les nouvelles
règles que nous allons fixer,
c’est de soutenir les
journalistes qui sont dans la
spécialisation. Nous pensons
qu’il faut continuer dans la
spécialisation. Il faut
continuer par vous parfaire dans
ce que vous connaissez le mieux.
Et pour moi, le sport reste la
meilleure discipline pour le
journaliste sportif » a-t-il
conclu.
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