Clément
Adéchian, président de ESAE FC
« Mes
impressions sont globalement
satisfaisants parce que
l'objectif était atteint. Le
coach a mis en place un
dispositif très défensif en
5-4-1 qui a permis à l'équipe de
mieux défendre et de contenir
les assauts des camerounais. Et
aussi ce qui nous a facilité la
tâche, c'est que les camerounais
ont été très maladroits et n'ont
pas de bons attaquants, parce
que dans notre dispositif
puisqu'on jouait très bas, on
perdait rapidement le ballon. La
récupération n'était pas du tout
bonne et Jordan Adéoti qui était
lien entre la défense et
l'attaque au côté de Sessègnon
était d'un rarissime nullissime
dans cette compétition. Il
récupère difficilement le ballon
et le remet aussitôt à
l'adversaire. Lorsque vous
remettez le ballon à
l'adversaire, c'est que ça
revient vers vous. Saluons-là
Olivier Verdon et Khaled Adénon
qui ont été très bon en défense.
Ce qu'il faut retenir c'est que
cette équipe doit s'améliorer
sur la récupération, la gestion
du ballon et la relance. Il doit
être beaucoup plus efficace pour
inquiéter le camp adverse. Si on
ne se prend pas au sérieux et
qu'on rencontre le Maroc ça va
tourner au vinaigre. Les
maghrébins sont très rapide donc
à défaut d'aller aussi vite
qu'eux, on doit au moins les
inquiéter avec faire des frappes
sinon le match sera déséquilibré
et disproportionné et c'est ce
que nous craignons. Mais je
crois que s’ils se prennent bien
et l'entraîneur parle à ces
joueurs, ça peut aller ».
René José
Sagbo, président du Réseau des
journalistes du Bénin et
directeur de publication de
Jipsports, 1er site des sports
Béninois :
« Pour
ce qui concerne la prestation
des écureuils, il faut
simplement retenir que le bilan
global est satisfaisant si on
considère la composition de
notre groupe où on avait le
Ghana et le Cameroun deux
champions d'Afrique au partage
des points. L'objectif était de
décrocher la première victoire
en phase finale depuis 2004. Ce
qui n'est pas venu mais la
cerise sur le gâteau qui va
au-delà de la première victoire
attendu est cette qualification
pour les huitièmes de finale de
la 32e édition de la Coupe
d'Afrique des nations Égypte
2019. En ce qui concerne la
rencontre du vendredi 05 juillet
prochain passion de la place
veux parler du Maroc, il faut
simplement dire que la tâche ne
s'annonce pas facile pour les
écureuils du Bénin mais Il faut
reconnaître que le ballon rentre
tout le monde, nous sommes en
huitième de finale. C'est vrai
le Maroc est une grosse
cylindrée. Mais le Bénin a son
atout à jouer au niveau de cette
rencontre. La dernière rencontre
face de sélections en phase
finale, l'unique d'ailleurs
remonte à 2004 où le Bénin
s'est incliné face au Maroc
4-1 en Tunisie. Donc au-delà de
l'euphorie que nous avons eu
après la qualification il va
falloir se mettre au travail
pour mettre en place la
stratégie pour venir à bout de
cette sélection marocaine. Il
faut reconnaître que le niveau
est très élevé à partir des
huitième de finale mais le Bénin
n'a rien à perdre. C'est de
jouer et pourquoi pas surprendre
cette équipe ».
Abdul
Fataï Sanni, Journaliste
reporter sportif au quotidien
"Matin libre "
« Je
crois que les Écureuils du Bénin
ont atteint le deuxième objectif
qui est la qualification. Car en
quittant Cotonou, c'était
d'avoir une première victoire en
phase finale de la Can.
Maintenant, sur l'aire de jeu,
le système mis en place par
Dussuyer a été respecté par les
joueurs qui ont joué bas en
attendant les joueurs
camerounais pour procéder par
des contre-attaques. Au niveau
de l'animation de jeu, le Bénin
n'a pas trop varié avec une
défense solide dirigée par
Khaled et Olivier. Cependant,
les latéraux ont eu assez de
difficultés surtout le côté de
Bara qui a été dépassé par les
événements. En milieu de
terrain, les joueurs ont été
costauds. Ce qui n'a pas permis
aux Camerounais de trouver la
faille. Car les milieux avec la
vivacité portaient main forte à
la défense. En attaque, rien de
concret compte tenu de
l'objectif visé. Maintenant,
face au Maroc, ce sera un autre
match. C'est un match a
élimination direct où tout peut
se passer. Mais il faudra revoir
les côtés, éviter les pertes de
balles et de concrétiser les
rares occasions comme ce fut le
cas face au Ghana. Le match se
jouera donc sur de petits
détails et au Béninois d'être
plus attentifs et concentrés du
début jusqu'à la fin du match ».
Jo Xavier,
professeur de PC, surveillant
adjoint au CEG ste Rita, anciens
joueurs
« Le
Bénin a affronté le Cameroun
champion en titre. Ça veut dire
qu'il y a question d'orgueil et
d'honneur. Les Écureuils n'ont
rien à défendre pour ce match
mais le Cameroun à tous à gagner
parce qu'il faut défendre
l'honneur. Mais l'entraîneur
béninois a mis en place une
stratégie bien solide. C'est un
entraîneur qu'il faut décorer
qu’ il n'a pas ouvert le jeu.
Les camerounais ont tenté en
vain de marquer, mais
impossible. Mais le Bénin a deux
problèmes. Nous avons l'axe
centrale de la défense qu'il
faut améliorer et le côté de
Bara On n'a pas un latéral. Bara
n'est pas un latéral. Il doit
être sec, vif et rapide parce
que lorsque vous rencontrer des
ailiers qui sont plus rapide que
vous, ils vous laissent. Il
rencontre le Maroc, une équipe
qui a un bloc défensif très
solide. Pour percer ce bloc il
faut passer par les airs et il
faut jouer en cloche. Et aussi,
Il faudrait que nos joueurs les
Écureuils enlèvent de leur tête
Sessègnon. Tout le monde peut
marquer même le défenseur et le
gardien. Je ne sais pas pourquoi
ils veulent faire passer toute
les balles par lui. S’il joue le
match comme ça, ils risquent de
perdre devant le Maroc ».
Romaric
Galo, Directeur financier à
Matix BTP
« Bon, ils
se sont débrouillés, ils ont
fait de leur mieux, ils ont fait
ce qu'il pouvaient. Mais ce
n'est pas encore ça. Ce n'est
pas ce qu'on n'attend d'eux.
Les matchs nuls ça n'amènent pas
à bon port. On veut des
victoires, on veut du concret.
Mais tout ceci se comprend, car
ils ont un problème
d'expérience. Le Bénin n'a pas
d'expérience. C'est pour la
première fois que le Bénin est
qualifié pour la huitième de
finale donc c'est un problème
d'expérience. Si nos joueurs
jouent souvent ensemble, avec le
temps ils auront plus
d'expériences et ils pourront
mieux faire. Ils ont leur
prochain match contre le Maroc
si je ne me trompe pas. Il va
falloir qu'ils ne fassent pas
encore un match nul sinon ils
vont rentrer. On veut des
scores. Match nul, ce n'est pas
un score, 0-0 ce n'est pas un
score ni 2-2, on veut de vrais
scores ».
Freddy Djossa, Agent commercial
pour la maque Itel
« En
général ils se sont battu. En
tant que supporter, je crois que
c'est la première des choses
qu'on leur demandait, de se
battre face à des Lions qui
étaient voraces. Les petits
Écureuils qu'ils étaient ont su
faire de leur mieux pour tenir
le score. Ça n'a pas été facile
on le reconnaît. C'est vrai que
le jeu n'était pas fluide, qu'il
y avait tant de déchets
techniques à notre niveau qu'il
faut revoir avant le prochain
match. Et maintenant l'espoir
est bien possible pour le Bénin
face au Maroc. En tant que
supporter, nous rêvons de ça.
Ils ont déjà tenu tête au
Ghana, au Cameroun, donc
pourquoi pas le Maroc ».
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